Le Polyscias sambucifolia, localement surnommé Panax sureau, est un bel arbuste persistant australien encore rare en culture qui mérite d’être découvert. Il forme une masse large et touffue de feuillage vert-gris plus ou moins finement découpé, produit une abondance de fleurs en panicules de fleurs verdâtres, puis des petits fruits comestibles, de couleur bleu mauve, presque translucides. Peu rustique (-8 °C), cette plante se cultive en pleine terre dans nos régions clémentes, ou bien dans un grand pot à hiverner en climat plus rude.
Le Polyscias sambucifolia appartient à la famille des Araliacées, c’est un cousin de l’Aralia et du Pseudopanax. C’est une espèce répandue dans la partie méridionale de l’est australien, gouverné par un climat tempéré plus ou moins humide de type océanique doux. L’aspect de cet arbuste peut varier en fonction de son habitat, l’espèce sambucifolia a d’ailleurs été récemment scindée en trois sous-espèces (sambucifolia, decomposita et leptophylla) caractérisées par un développement plus ou moins important et un feuillage plus ou moins finement découpé. Dans la nature, on trouve souvent cet arbuste à la lisière des forêts.
Le Panax sureau, de croissance rapide, peut atteindre 3.50 m de hauteur pour 2.50 m d’envergure en pleine terre, voire davantage en conditions favorables. Cultivé en pot, il conservera des dimensions plus modestes. Le tronc est rectiligne, couvert d’une écorce brun foncé à noire, elle présente des petites pustules et des lignes en relief. Son port est à la fois étalé et dressé, la végétation est dense et ramifiée dès la base du tronc. Certains sujets drageonnent légèrement, notamment la sous espèce d’altitude, accentuant l’aspect touffu de la plante. Le feuillage persiste en hiver. Il est composé de feuilles pennées mesurant 5 à 30 cm de long, comportant jusqu’ 5 paires de folioles. Ces folioles de forme ovoïde à largement elliptiques mesurent 9 à 20 cm de long sur 3 à 17 mm de large. Leur couleur est un vert-bleuté plus ou moins grisâtre. La floraison a lieu entre mai et juillet sous nos climats (de novembre à février en Australie). Les fleurs, bien que portées en grandes gerbes, sont d’un vert pâle, insignifiantes. En revanche, une fois pollinisées, elles donnent naissance à des petites baies de 4 mm de diamètre, décoratives et comestibles, d’un bleu mauve très doux, devenant translucides à maturité. Ces fruits sont comestibles.
C’est un bel arbuste qui préfère la façade océanique de notre pays et la mi-ombre. Il s’adapte à tous les sols bien drainés, pas trop secs à humides, pas trop sableux non plus. Son feuillage décoratif mérite d’être protégé des vents forts pour en préserver toute la beauté. Une fois installé, il est superbe en isolé ou en groupe. Le Polyscias sambucifolia est intéressant également en association avec des arbustes exotiques appréciant comme lui les sols frais à humides comme les bambous Fargesia, les aralias et les sureaux par exemple. Les jardiniers continentaux l’adopteront aussi dans un bac ou un grand pot, à hiverner comme un agrume.
L’Aralia elata est un arbre qui prend une silhouette élégante, assez épurée, avec de fines et longues branches peu ramifiées, portant un feuillage majestueux, très découpé. Il possède de grandes feuilles divisées en nombreuses folioles ovales. Sa végétation très ample apporte un style exotique au jardin ! Certaines variétés sont remarquables par leur teinte originale : on apprécie notamment l’Aralia cordata ‘Sun King’, au feuillage doré, très lumineux ; ainsi que l’Aralia ‘Silver Umbrella’, qui porte des folioles vertes marginées de blanc. L’Aralia offre également une belle floraison blanche, en grandes panicules, donnant un effet vaporeux, très léger. En automne, les fleurs sont remplacées par de petits fruits noirs ou pourpre foncé, très appréciés par les oiseaux. L’Aralia est souvent confondu avec le Fatsia japonica, qui est communément appelé « Faux Aralia ».
L’Aralia est une plante vigoureuse, assez résistante et plutôt rustique. Il se plait à mi-ombre, dans un terrain frais, riche, drainant. Il n’a pas vraiment besoin d’entretien, hormis le fait de supprimer de temps en temps les drageons qui apparaissent. L’Aralia apporte au jardin un aspect exotique, luxuriant ; il est idéal pour recréer une ambiance « jungle ». Il permet également d’aménager une zone très naturelle, en sous-bois, à mi-ombre. Il se marie très bien avec d’autres plantes aux feuillages généreux : fougères, hostas, brunneras, sceaux-de-salomon…
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