Le Metrosideros ‘Mistral’ est un très bel hybride de l’Arbre de Noël de Nouvelle-Zélande, un arbuste persistant apprécié pour pour sa floraison éclatante, en gros pompons d’étamines écarlates bien mises en valeur par un feuillage coriace et d’un beau vert soutenu. Cette sélection, au port assez dense, présente l’avantage de bien résister au vent et au froid, jusqu’à -7°C sur de courtes périodes et en sol très drainé. Magifique sujet à installer dans un grand pot sur une terrasse ou même à l’intérieur en climat froid, il s’épanouit en pleine terre en climat doux, dans un sol plutôt frais mais drainé, au soleil ou à mi-ombre. C’est une excellent petit arbre d’alignement pour le bord de mer.
Le Metrosideros ‘Mistral’ a été découvert pour la première fois en 1970 sur la péninsule de Coromandel, située au nord-ouest de l’île du Nord en Nouvelle-Zélande. Il s’agit d’un hybride spontané entre le Metrosideros excelsa et le M. robusta. Toutes ces plantes appartiennent à la famille des Myrtacées, comme les myrtes, les Eucalyptus et les Callistemon. Le nom du genre, Metrosideros, provient du grec « metra » ( ici le coeur d’un arbre) et « sideros » , le fer, par allusion à la dureté du bois de ces arbustes. Son nom vernaculaire d’Arbre de Noël de Nouvelle-Zélande a pour origine sa période de floraison, qui a lieu à l’époque de Noël dans son pays d’origine.
Le port de ‘Mistral’ est buissonnant, plutôt dressé, voire arborescent si l’on élimine les rameaux situés vers la base. Sa végétation est naturellement dense, et sa croissance plutôt lente. Il atteindra environ 2.50 m de hauteur pour 2 m d’envergure à maturité s’il est cultivé en pleine terre. En bac, il conservera des dimensions plus modestes. Son écorce, plutôt liégeuse, est de couleur gris-brun. Au fil des ans, des racines aériennes peuvent apparaître à la base du tronc mais aussi sur toute sa longueur ainsi que sur les branches. Cette caractéristique provient du Metrosideros excelsa, souvent épiphyte, se développant un peu comme un lierre qui s’accroche aux autres arbres pour atteindre la lumière. Les rameaux portent toute l’année des petites feuilles entières, ovales, coriaces, légèrement ondulées, de couleur vert olive foncé, plus claires et duveteuses au revers. Elles mesurent 2.5 à 5 cm de long pour 1.5 à 2.5 cm de large. Les jeunes pousses sont parfois colorées de rose et couvertes de poils fins et roux qui se détachent avec le temps, mais qui persiste souvent au niveau de la nervure centrale et à la base des feuilles. La floraison a lieu de mai à juillet, elle est plus ou moins précoce selon le climat. A l’extrémité des rameaux apparaissent des bouquets de très belles fleurs munies d’une multitude de longues étamines rouges, très voyantes, l’ensemble formant de gros pompon écarlate. Elles sont très nectarifères et attirent certains oiseaux et de nombreux insectes pollinisateurs. Les graines, lorsqu’elles se forment, mettent un an à mûrir.
Ce métrosidéros est un arbuste magnifique, à planter sans hésitation en bord de mer, ou à cultiver comme une plante d’orangerie en climat froid où il vivra de nombreuses années. Dans une serre ou une véranda, il composera avec un oranger, un Tibouchina ou un mimosa un quatuor extrêmement décoratif, évoquant des paysages au charme et au parfum exotiques. En climat doux, en particulier sur toute la façade atlantique de notre pays, il s’utilisera en isolé ou en fond de massif. On peut aussi le planter dans une haie persistante, accompagné d’un ceanothe arbustif (‘Italian Skyes’, ‘Concha’, ‘Puget Blue’, ‘Skylark’…), d’un Banksia integrifolia, de grands Leptospermum (lanigerum Silver Sheen, Martini) ou encore de callistemons à fleurs rouges (Callistemon citrinus ‘Splendens’, Callistemon viminalis).
Le feuillage vert sombre scintille d’une floraison estivale de toute beauté, à la fois légère, généreuse et parfumée, s’étalant sur plus de 2 mois. Le parcours du maquis ou de la garrigue de l‘arrière-pays méditerranéen donne à voir cet arbuste si typique en bordure de forêt de pins ou de chênes, reconnaissable entre tous grâce à ses petites feuilles ovales aromatiques un peu piquantes.
Le myrte commun se rencontre sur une large variété de sols, acides, neutres à calcaires selon les clones, et de 0 à 400 m d’altitude. Il existe des myrtes chiliens, à l’écorce très décorative orange et crème qui semblent plus tolérantes au gel que le Myrtus communis mais qui réclament une atmosphère plus humide. On en observe de très beaux spécimens en Grande-Bretagne ou en Irlande.

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