Cette variété naine de faux-cyprès du Japon baptisée Chamaecyparis obtusa ‘Teddy Bear’ ressemble à une grande fougère. Son port est inhabituel et son feuillage fin et dense est composé de rameaux pennés, d’une belle teinte vert franc, assez intense. Peu répandu, il est très ornemental par sa silhouette tourmentée qui s’insère avec élégance dans les massifs, s’impose en isolé, anime la rocaille et s’adapte remarquablement bien à la culture en pot. Une curiosité à découvrir, facile à cultiver en sol ordinaire, frais mais drainé, au soleil ou à mi- ombre.
Appelé aussi Cyprès hinoki du Japon et pouvant atteindre les 50m de hauteur dans son environnement naturel, le faux-cyprès obtus est utilisé principalement pour la confection des meubles laqués et à la construction de nombreux édifices comme les palais. Cette variété de petite taille, ‘Teddy Bear’, se distingue par un port très original, à la fois dressé et tourmenté. Il pousse lentement pour former une touffe de branches érigées, évoquant des frondes de fougère. Au bout de dix ans de culture, il atteindra 60 à 1 m de hauteur, pour 50 cm de diamètre, ensuite sa croissance ralentira, une fois adulte (au bout de 20-30 ans) certains sujets peuvent jusqu’à 2m de hauteur. Sa végétation irrégulière est constituée de nombreuses branches fines, dressées vers le ciel, un peu torsadées. Ses minuscules feuilles en écailles sont disposées à plat sur les rameaux, et sont d’un beau vert-foncé assez intense.
Le Chamaecyparis obtusa ‘Teddy Bear’ est idéal pour la culture en pot sur une terrasse ou dans les petits jardins grâce à son apparence inhabituelle qui permet de nombreuses utilisations et associations, sa croissance lente et sa taille modérée. Il deviendra un magnifique sujet planté en isolé. Comme il apprécie les sols un peu acides, il accompagnera les camélias, les rhododendrons et azalées de petite taille. Les réelles qualités graphiques des conifères nains s’imposent naturellement dans la conception d‘un jardin contemporain, qui préfère l’esthétisme des formes, des silhouettes et des textures à la valse des floraisons. Cette variété complétera aussi à merveille une collection de plantes exotiques dans un jardin plus dépaysant. Ces plantes à la permanence rassurante structurent durablement un massif, marquent les allées, bordent la terrasse, se substituant aisément à la présence forte du buis taillé. On peut les associer à des buissons, ou à des plantes couvre-sol comme les aubriètes, les céraistes, ainsi qu’à des arbustes à fleurs. Le tout est de jouer avec les volumes et les couleurs.
Conseils : Arrosez en période de fortes chaleurs car il craint la sècheresse.
Les Chamaecyparis font partie de ces conifères à feuillage dense écailleux appréciés pour l’élaboration des haies notamment avec l’espèce Chamaecyparis lawsoniana, utilisée étonnamment dans sa forme type. Elle fait cependant partie des conifères ayant engendré le plus grand nombre de cultivars (plus de 200 !) comme Alumii au feuillage compact très bleuté et à la forme conique de 3 à 4,50 m ou Ellwoodii, très utilisé en haie. La forme sauvage capable d’atteindre en culture 36 m de haut avec un tronc de 1,20 m de diamètre nous vient du nord-ouest des Etats-Unis tout comme le Thuya géant. Ses rameaux teintés de vert sombre ou vert bleuté, aux extrémités légèrement retombantes lui donnent une remarquable allure ondoyante un peu fantasmagorique tandis que sa variété Aurea Densa forme une spectaculaire colonne dorée bien compacte. Le Cyprès Sawara (Chamaecyparis pisifera) et le Cyprès du Japon Hinoki (Chamaecyparis obtusa) offrent aussi un éventail de cultivars nains ou moyennement vigoureux, aux rameaux filandreux ou au contraire obtus, aux allures de fougères (C. obtusa Teddy Bear), aciculaires chez obtusa Wissel dans de très beaux coloris doré, bleuté ou vert intense.
Le mot ‘Chamaecyparis’ est tiré du grec et signifie ‘en forme de cyprès’, étant donné la forte ressemblance de son port conique et de son feuillage aromatique formé de petites écailles imbriquées. Cependant les Cupressus occupent des zones méridionales sèches ensoleillées tandis que les Chamaecyparis poussent dans des zones abritées, humides, souvent côtières.
Les Chamaecyparis ne sont pas exigeants sur la nature du sol, pour peu qu’il soit frais, bien drainé et sans excès de calcaire. L’espèce lawsoniana présente une forte sensibilité au champignon Phytophtora qui décime sa population sauvage aux Etats-Unis ainsi que dans les jardins où la maladie est souvent transmise par les pépinières. Et s’ils préfèrent l’humus fertile et profond, ils s’adaptent dans les terres moins favorisées, avec une croissance modérée et une luxuriance moindre. Évitez autant que possible de les tailler.

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