Le Chamaecyparis obtusa Meroki Twin est une variété de cyprès hinoki du Japon de petite taille et de croissance lente qui s’illustre par son port globalement arrondi et son beau feuillage qui garde sa couleur dorée tout au long de l’année. Ce véritable conifère de rocaille, qui ne dépasse jamais un mètre en tous sens, est parfaitement adapté à l’ornement des petits espaces et des terrasses. C’est une variété très rustique, qui supporte bien le soleil mais ne s’épanouit que dans les terres non calcaires, fraîches et bien drainées.
Pouvant atteindre les 50 m de hauteur dans son environnement naturel, le faux-cyprès obtus est utilisé principalement pour la confection des meubles laqués et pour la construction de nombreux édifices comme les palais. Ce grand conifère originaire des forêts asiatiques d’altitude appartient à la famille des Cupressacées.
Cette variété de petite taille, ‘Meroki Twin’ présente un port presque globuleux, bien dense, ainsi qu’un feuillage nettement teinté de jaune. Il pousse lentement pour former un dôme souvent irrégulier, parfois légèrement pyramidal, variable. Au bout de 20-25 ans de culture, il atteindra environ 80 cm en tous sens. Un sujet adulte mesurera 1 m en tous sens, au bout d’un temps infini. Ses rameaux sont couverts d’un feuillage très dense, composé d’écailles non piquantes de couleur jaune d’or si elles sont exposées en plein soleil, mais d’un vert plus foncé en situation plus ombragée. Cette différence de teintes sur la même plante accentue le charme de cette variété.
Le Chamaecyparis obtusa ‘Meroki Twin’ est idéal pour la rocaille ou la culture en pot sur une terrasse. Mise en scène dans un petit jardin, ce conifère attire le regard en raison de son apparence inhabituelle et de son feuillage lumineux. Il trouvera naturellement sa place au jardin zen, et deviendra un magnifique sujet traité en bonzaï. Comme il apprécie les sols acides, il accompagnera les camélias, les bruyères, les rhododendrons et azalées de petite taille. Les réelles qualités graphiques des conifères nains s’imposent dans la conception d’un jardin contemporain ou urbain. Ces plantes à la permanence rassurante structurent un massif, marquent les allées, bordent la terrasse. Le tout est de jouer avec les volumes et les couleurs.
Conseils : Arrosez en période de fortes chaleurs car il craint la sècheresse.
Les Chamaecyparis font partie de ces conifères à feuillage dense écailleux appréciés pour l’élaboration des haies notamment avec l’espèce Chamaecyparis lawsoniana, utilisée étonnamment dans sa forme type. Elle fait cependant partie des conifères ayant engendré le plus grand nombre de cultivars (plus de 200 !) comme Alumii au feuillage compact très bleuté et à la forme conique de 3 à 4,50 m ou Ellwoodii, très utilisé en haie. La forme sauvage capable d’atteindre en culture 36 m de haut avec un tronc de 1,20 m de diamètre nous vient du nord-ouest des Etats-Unis tout comme le Thuya géant. Ses rameaux teintés de vert sombre ou vert bleuté, aux extrémités légèrement retombantes lui donnent une remarquable allure ondoyante un peu fantasmagorique tandis que sa variété Aurea Densa forme une spectaculaire colonne dorée bien compacte. Le Cyprès Sawara (Chamaecyparis pisifera) et le Cyprès du Japon Hinoki (Chamaecyparis obtusa) offrent aussi un éventail de cultivars nains ou moyennement vigoureux, aux rameaux filandreux ou au contraire obtus, aux allures de fougères (C. obtusa Teddy Bear), aciculaires chez obtusa Wissel dans de très beaux coloris doré, bleuté ou vert intense.
Le mot ‘Chamaecyparis’ est tiré du grec et signifie ‘en forme de cyprès’, étant donné la forte ressemblance de son port conique et de son feuillage aromatique formé de petites écailles imbriquées. Cependant les Cupressus occupent des zones méridionales sèches ensoleillées tandis que les Chamaecyparis poussent dans des zones abritées, humides, souvent côtières.
Les Chamaecyparis ne sont pas exigeants sur la nature du sol, pour peu qu’il soit frais, bien drainé et sans excès de calcaire. L’espèce lawsoniana présente une forte sensibilité au champignon Phytophtora qui décime sa population sauvage aux Etats-Unis ainsi que dans les jardins où la maladie est souvent transmise par les pépinières. Et s’ils préfèrent l’humus fertile et profond, ils s’adaptent dans les terres moins favorisées, avec une croissance modérée et une luxuriance moindre. Évitez autant que possible de les tailler.

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